Aux fins de promouvoir la compétitivité économique par les initiatives entrepreneuriales, il a été mis en place un nouveau statut pour les particuliers désireux de créer une entreprise individuelle, l’auto entreprise. Ce nouveau régime d’entreprise est créé pour alléger les formalités liées à la création d’entreprise, souvent complexes et onéreuses. L’auto entreprise confère un statut particulier à l’entrepreneur dont le fonctionnement est semblable aux micro-entreprises. Nous vous proposons à travers cet article, l’essentiel à savoir sur l’auto entrepreneur.
Définition de l’auto entreprise et les secteurs d’activité concernés
L’auto entreprise, encore appelée micro entreprise, est une forme d’entreprise mise en place pour les personnes physiques qui désirent créer ou possèdent déjà une entreprise. Elle a été adoptée dans le but d’alléger les formalités administratives relatives à la création d’entreprise ; et de simplifier le mode de calcul et de paiement des impôts et cotisations sociales. Le régime d’auto entreprise est ouvert au travailleur autonome désireux d’entreprendre dans les secteurs d’activité artisanale, commerciale (achat et vente de divers produits, prestation de service) ou libérale. Les deux premiers secteurs d’activité sont soumis respectivement à l’obligation d’immatriculation au répertoire des métiers et au registre du commerce et des sociétés. Obtenez via https://www.annuaire-auto-entrepreneurs.org/, les métiers autorisés à l’auto entreprise.
Particularités de l’auto entreprise et ses avantages
L’auto entreprise constitue une innovation en matière de création d’entreprise de par la simplicité de ses formalités. Elle ne représente aucun risque pour l’auto entrepreneur dans la mesure où, sans chiffre d'affaires, il est exonéré des cotisations sociales ; et de la cotisation foncière des entreprises (CFE) (chiffre d’affaires inférieur à 5000 euros la première année). Le statut d’auto entreprise offre la possibilité de payer simultanément les cotisations sociales et l’impôt sur le revenu et de bénéficier de l’aide à la création ou la reprise d’entreprise (ACRE). Sa création est accessible aussi bien aux travailleurs qu’aux apprenants avec possibilité d'exercer d'autres activités en dehors de l’activité principale. Aucun capital n’est exigé lors de sa création.